Mentionnée dès 1455, sous le nom de « ND de Graz en pont », l’ancienne chapelle de la frairie de Sainte Anne, est érigée sur une éminence (graz). L’édifice rectangulaire, aux murs blanchis, est également pourvu d’une chapelle polygonale, d’une sacristie, d’une porte cintrée portant la date de la reconstruction (1690) et d’un portail donnant sur un perron semi-circulaire. Sous la voûte lambrissée (autrefois bleue constellée d’étoiles), s’étend un beau dallage.
Le chœur, séparé par une balustrade de bois, est décoré en son chevet d’un retable dont le démontage récent a laissé apparaître des peintures murales antérieures, d’une grande valeur. Sans oublier l’ex-voto du missionnaire Marc PEDRON (1906).
C’est une association de bénévoles, qui a permis sa rénovation.
Lors de la dépose, pour restauration, du retable du XIXe siècle, des peintures murales en très mauvais état ont été découvertes. La commune a alors décidé, avec le soutien du Conseil Général du Morbihan et du Conseil Régional de Bretagne, de restaurer ce magnifique retable en trompe l’œil, qu’il est aujourd’hui possible d’admirer à la chapelle.
Le pardon de Sainte Anne Grappon
Elle fut remaniée, négligée, fut détournée de sa vocation première, pour finir désaffectée.
Elle a perdu sa chapelle nord, a été consolidée par des contreforts latéraux. Le chœur a conservé de superbes vitraux de Laumonnier (chevet).
Le portail cintré, la belle porte sud en anse de panier, le dallage intérieur, les rampants avec crochets la font dater du XVIe siècle. Le clocheton est plus récent (1891).
De 1874 jusqu’à l’après-guerre, c’était un lieu de réunion de la «Congrégation de la Sainte Vierge ».
Aujourd’hui
La chapelle Notre Dame de Recouvrance a été entièrement restaurée entre 2003 et 2007. Ces travaux ont été financés par le Conseil Général, le Conseil Régional, la commune avec l’aide de l’association « Pierres et Traditions ».
Bordant la route menant à Port-Groix, cette chapelle de dimensions plus modestes que la chapelle Notre Dame de Recouvrance, a été restaurée entre 1992 et 1995. Le chœur, délimité par une balustrade de bois possède un autel galbé.
On s’y rendait pour le pardon de Sainte Hélène (le dimanche suivant le 18 août) et pour les Rogations.
Cette chapelle du XVe siècle, dont la toiture a été refaite, revit aussi grâce aux bénévoles qui l’entretiennent.
La fontaine à voûte ogivale qui l’accompagne a été remise en état.
Précédé d’une croix, ce modeste édifice du XVIe siècle, resté longtemps abandonné, doit lui aussi, sa renaissance au secours d’une association de bénévoles qui l’a entièrement rénové.
Son sol est resté en terre battue. Son clocheton, minuscule, date du XIXe siècle.
Des chapelles existaient dans des propriétés privées. Aujourd’hui, elles sont toutes désaffectées.